Arts vivants | Danse
Compagnie Mano Azul
Marcela Santander Corvalán grandit au Chili, puis se forme en Italie et en France, au CNDC d’Angers sous la direction d’Emmanuelle Huynh et à l’Université Paris-8. Interprète pour Dominique Brun et Volmir Cordeiro entre autres, collaboratrice de Mickaël Phelippeau, elle développe au sein de sa compagnie Mano Azul son propre travail autour de la question de l’écoute ou des mythologies, des mémoires collectives et des récits émancipateurs. La transmission reste également au cœur du projet de la compagnie avec des projets participatifs et la création d’une école itinérante. Pour cette création, Marcella collabore avec Gérald Kurdian, musicien•ne, performeur•se et DJ protéiforme. Iel étudie les arts visuels à l’ENSAPC, avant d’intégrer en 2007 le post-diplôme Exerce sous la direction de Mathilde Monnier et Xavier Le Roy.
Depuis 2017, iel développe Hot Bodies of the Future!, un cycle de recherches performatives et musicales sur les formes alternatives de sexualité et les micropolitiques queer. Il s’agit de leur troisième collaboration.
Inspirée des mémoires et histoires collectives, anciennes et contemporaines, Marcela Santander Corvalán a entamé en 2022 une trilogie avec Bocas de Oro qui se nourrit de l’observation des éléments pour en chercher les savoirs et en recueillir les souffles. Comment pouvons-nous écouter des voix du passé à travers la danse, le toucher, les mots et la musique, pour écrire et imaginer les possibles gestes du futur ? Agwuas, deuxième volet de la trilogie, dialogue avec les eaux — les océans, les glaciers, les liquides corporels — eaux porteuses de la mémoire du monde, mais aussi de nos mémoires intimes.
Session - Agwuas, soins, fiction & imaginaire
Comment à partir des éléments et à travers la danse, le toucher, les mots et la musique, pouvons-nous écouter des voix du passé pour écrire et imaginer les possibles gestes du futur ? Marcella et Gérald proposent un espace ouvert pour partager des pratiques de toucher, de fiction et de soin. Un troc : donner et recevoir des soins fictionnels par les mains, comme un geste pour raconter nos propres histoires.