Un centre d’art et une fabrique des arts vivants dans un espace d’hospitalités

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Art, Soin, Citoyenneté

Groupes de réflexion Art, Soin, Citoyenneté

Jeudis 26/09 · 17/10 · 21/11 2024, 23/01 · 27/02 · 20/03 · 24/04 · 22/05 2025 à 12h  
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Amenez votre déjeuner, le 3 bis f amène le dessert !
Le réseau ASC est ancré au 3 bis f au sein du Centre Hospitalier, notamment avec le groupe de réflexion citoyen mensuel qui permet d’échanger à partir d’expériences vécues liées au soin et à l’art, en prenant en compte les vulnérabilités partagées et les possibles apports entre la création artistique et le soin.

Le réseau Art, Soin, Citoyenneté se structure progressivement depuis 2022. Il développe une action collective prospective en s’appuyant sur les savoirs expérientiels, individuels et professionnels, à travers des espaces d’intelligence collective impliquant lieux et projets artistiques interagissant avec des contextes liés au « prendre soin » (santé, médico-social, éducation, précarité, accueil inconditionnel...).                       

Il repose sur trois axes : fédérer les lieux et initiatives imbriquant l’art aux environnements de soin au sein de la société civile ; améliorer le pouvoir d’agir des populations en affirmant les liens entre la pleine santé et la pleine citoyenneté,notamment grâce à ce que permet la relation à l’art, en s’appuyant entre autres sur les pratiques orientées rétablissement en santé mentale ; créer des environnements de soutien et promouvoir les droits des personnes concernées, toujours en lien avec le milieu artistique professionnel.

Au cœur de la démarche de ce réseau se trouve la capacité de l’art à prendre soin des individus et du collectif vers un chemin possible d’émancipation et de réappropriation de soi, en activant des espaces démocratiques d’expression et de mutualisation de ressources autour des dynamiques de réciprocités, favorisant les démarches « paires ».


Rencontre mensuelle, les jeudis de 12h à 13h30.
  • JEUDI 17 OCTOBRE - Confidentialité et présentation de soi : comment assurer le respect de chacun.e ?

Que dit de nous notre façon de nous présenter au monde, et quels effets peut-elle avoir sur celui-ci ? Nos connaissances, collègues, parents et ami·es ont chacun·e une idée de notre histoire personnelle, notre nom, notre façon d’être et de ressentir. Quelle partie de cet ensemble d’informations peut-elle, ou doit-elle, être divulguée en l’absence de la personne concernée, que ce soit dans le cadre médical ou le milieu artistique ? Comment parler de celles et ceux qui ne sont pas là sans les trahir ? Comment rendre les institutions et organisations respectueuses de la façon dont chacun.e souhaite se présenter, au regard de questions de genre, de trouble ou handicap et d’une manière générale ?

  • JEUDI 21 NOVEMBRE - Ruptures de parcours : comment conserver et renouer le lien ?

Les troubles de santé mentale provoquent différentes formes de ruptures des individus avec leur environnement social. Ainsi, les parcours professionnels, de soin et d’études des personnes concernées par la psychiatrie peuvent être chamboulés de manière parfois irréversible à la suite d’un diagnostic ou d’une hospitalisation. Quelles sont alors les pistes de réparation de ces liens distendus voire disloqués, et comment éviter en premier lieu les fractures ? En quoi les modalités d’organisation de nos sociétés, caractérisées par des logiques productivistes et de rentabilité, génèrent-elles des problématiques de santé mentale à l’échelle individuelle et collective et des aspirations de plus en plus fortes à des « bifurcations » ? Les institutions sont-elles capables de s’y adapter ?

  • JEUDI 23 JANVIER - De l’expérience au savoir

Nous avons des expériences, positions sociales et vécus tous complémentaires et différents, dont nous pouvons tirer des savoirs dits situés et expérientiels (c’est-à-dire acquis par soi-même en-dehors d’un cadre didactique, et que l’on peut opposer au “savoir sachant” du regard médical et institutionnel). Mais peut-on véritablement considérer que toute expérience donne accès à une forme de savoir, et comment peut-elle se constituer comme telle ? Par quels processus peut-on créer du savoir à partir de son expérience, et quel rôle pourrait jouer l’art dans l’élaboration et la transmission de ces savoirs ?

  • JEUDI 27 FEVRIER - Santé mentale et créativité : quels mythes et comment les dépasser ?

Lorsque l’on associe les champs de l’art et de la psychiatrie, l’esprit est bien souvent tenté de recourir aux clichés : les figures de Van Gogh, Antonin Artaud, Gérard de Nerval... des artistes torturés aux destins tragiques. On les représente pris d’états extrêmes et violents, conséquences collatérales de leur génie exceptionnel. Des représentations dominantes invitent à penser qu’une telle souffrance serait nécessaire à une expression artistique brillante. Créer et se soigner, c’est possible : à quelles conditions et comment ? Nous interrogerons le concept de folie créatrice, explorerons les torts causés par ces mythes à la dent dure et chercherons des pistes de dépassement.

  • JEUDI 20 MARS - Jeunesse et santé mentale : les jeunes proches aidants, à l’école et à la maison

Un individu en souffrance ne l’est jamais de manière isolée ; son entourage assure souvent un rôle de soutien ou d’aide à différentes échelles, et se trouve par là même lui aussi concerné par la maladie ou le trouble. Parfois, ces aidants sont des enfants, des jeunes qui en aident d’autres ou bien qui soutiennent les adultes autour d’elleux. Nous nous interrogerons sur leur perspective, sur le vécu et le statut même des enfants. Comment soutenir ces jeunes à leur tour, leur permettre d’être accompagné.e.s et de se construire au-delà de ce sentiment de responsabilité prématuré ?

  • JEUDI 24 AVRIL - Race, genre, classe et santé mentale : les assignations sociales en milieu de soin

La race, le genre, la classe sont autant de catégories sociales et expérientielles dans lesquelles nous plaçons consciemment ou non nos interlocuteurs lors de nos interactions, et auxquelles nous associons certains traits plus ou moins stéréotypés. Le cadre médical ne fait pas exception à ces mécanismes ; le diagnostic, le statut du patient sont également des moments d’assignation de chacun à un rôle prédéfini. Nous tenterons de dégager quelques-unes des émotions et dynamiques de pouvoir complexes qui se jouent dans ces contextes.

  • JEUDI 22 MAI - Comment faire communauté dans le soin ?

Tout lieu de soin dispose d’une communauté soignante et d’une communauté de patients. Toutefois, la cohésion des individus dans chacun de ces groupes ne tombe pas sous le coup de l’évidence ; d’une part des sous-groupes plus ou moins éphémères peuvent s’y former, d’autre part il est souvent aisé d’y voir davantage d’isolement dans les parcours de soin individuels que de véritable mise en lien avec autrui. Comment chacun, patient·e, soignant·e ou simple citoyen.ne, peut-il favoriser l’émergence d’un sentiment d’appartenance à une communauté ?


—  du jeudi 19 au samedi 21 juin 2025
Restitution pendant la 3ème édition des Rencontres Art, Soin, Citoyenneté #3
Tables-rondes | Étapes de création | Performances | Projections | Soirée astrale #16 Eté
En partenariat avec l’Institut de l’Image et le Citron jaune, Cnarep à Port-Saint-Louis-du-Rhône


Coproduction
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