Week-end d'ouverture - CHRONIQUES, Biennale des Imaginaires Numériques
Le 3 bis f ouvre ses portes pour l'exposition Demain, si le jour se lève le vendredi 8 novembre de 17h à 22h et samedi 9 novembre de 14h à 22h.
June Balthazard et Pierre Pauze - Demain, si le jour se lève - Vernissage brunch le samedi 9 novembre à 11h
Accès libre
À travers des sculptures et des films, June Balthazard et Pierre Pauze tissent un récit entre le réel et la science-fiction, dans lequel un phénomène naturel énigmatique plonge l’humanité dans une nuit sans fin. Le récit tourne autour d’une substance, appelée Éther, liée à des mythes de création et aux découvertes de la physique quantique. Cette matière, décrite comme le tissu de l’univers, lie les Hommes au vivant. Dans un contexte de bouleversement écologique, trois personnages cherchent ce signal : une physicienne du CERN, un ermite dans une forêt du Morvan et un alchimiste dans un château Templier. Entre crises intérieures et globales, la plongée dans les ténèbres prend aussi un sens plus symbolique, suivant la quête de lumière et de vérité.
PROJECTION samedi 9 novembre à 16h - How Pamela Anderson and my camera made me look at women who get plastic surgery
Nina Gazaniol Vérité
Diplômée en arts du spectacle et en journalisme, Nina Gazaniol Vérité étudie le détournement de la télévision à travers la performance artistique dans le mémoire Don’t hate the Media, Be the media, fait des stages chez ARTE et approche le cinéma expérimental tout en s’impliquant dans de multiples projets transdisciplinaires. En 2013, elle intègre la Formation supérieure pour la création en espace public (FAI AR / Marseille) où elle développe son intérêt pour l’architecture, les territoires, les notions d’espaces et d’habitant•e•s. Depuis 2015, elle imagine différents projets tout en cultivant un précieux rapport à la recherche et à l’écriture. Elle collabore régulièrement avec différents groupes et artistes tout en poursuivant son propre travail au croisement des arts vidéo et de ceux de l’espace, de la performance et du documentaire, interrogeant une écriture plastique ancrée dans le réel. Et inversement. Depuis 2023, elle est accompagnée et soutenue par Parallèle, Pratiques artistiques émergentes internationales (Marseille).
C’est sous l’égide de Pamela Anderson, qui lui a inspiré ce projet, que Nina se lance dans une aventure filmique aux côtés de plusieurs femmes ayant recours à la chirurgie esthétique. Qui sont-elles ? À quoi ressemblent les interventions qu’elles subissent ? Comment vivent-elles suite à ces opérations ? Pourquoi ont-elles recours à la chirurgie esthétique ? Est-ce une soumission ? Est-ce une forme de liberté ? Doivent-elles fournir une explication à ce choix ? Sont-elles de « fausses femmes » ou de « vraies femmes » ? Ce film est la mise en partage d’une déconstruction, nourrie de lectures philosophiques, sociologiques et politiques, du temps passé dans la vie d’autres femmes, d’incursions dans le bloc opératoire d’une jeune chirurgienne, des visionnages du film Camping Cosmos et des vidéos d’entraînement de Kathy Acker, d’une visite sur la tombe de Lolo Ferrari, et d’une quête quasi impossible pour contacter Pamela Anderson. C’est peut-être aussi une histoire de mensonge et de violence, de sang et de beauté, de pouvoir et d’affirmation de soi.
How Pamela Anderson and my camera made me look at women who have plastic surgery.
Production association tropacool
Coproduction Parallèle, pratiques artistiques émergentes internationales, 3 bis f - Centre d’arts contemporains, Chroniques, Biennale des Imaginaires Numériques, dans le cadre de la Plateforme CHRONIQUES CRÉATIONS soutenue par la DRAC Provence- Alpes-Côte d’Azur, la Région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur et la ville de Marseille
Soutiens et partenaires GMEM - centre national de création musicale, Marseille